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Par Marc Ansoult
Considérons que l’information est un stimulus sensoriel qui peut être mémorisé, et qui assemblé à d’autres souvenirs peut influencer le comportement d’une personne. Tom Clancy (1947-2013) en parlait ainsi :
"The control of information is something the elite always does, particularly in a despotic form of government. Information, Knowledge is power. If you can control information, you can control people."
Le sujet est bien sûr toujours d’actualité et pour longtemps encore, pensons :
L’information est un asset, et au même titre qu’un autre asset il peut être valorisé, échangé, utilisé et il influence ceux qui sont en relation avec lui. C’est l’asset du siècle, celui de la transformation numérique, celui qui accompagne la robotisation et celui qui rend possible la révolution de l’intelligence artificielle. Dans le contexte du libéralisme économique, on peut commercialiser cet asset informationnel librement dans le cadre de contrats.
Nous sommes donc de plus en plus inondés de news, de white papers, de webinars, de tweets, de posts, de vidéos, interrompus par les beeps de nos smartphones et certains imaginent déjà nous greffer des add-ons numériques. Nous avons aujourd’hui la tête dans l’écran en attendant les lunettes de réalité virtuelle et avons autant besoin de Wi-Fi que d’eau.
Pourtant Jung disait que la réponse est dans le silence…
Il a fallu attendre deux siècles d’industrialisation pour découvrir que nos sols, nos nappes aquifères, nos rivières et océans et notre air sont pollués et il a fallu un quart de siècle depuis la première conférence de Rio en 1992 pour aboutir à une gouvernance du climat de la planète avec l’accord de la Cop21. Allons-nous maintenant laisser notre lieu de vie se faire à nouveau polluer par la nouvelle révolution numérique, pour découvrir un jour nos collègues et amis agissant comme des robots pollués d’idées téléchargées et entièrement déconnectés des réalités de ce monde ? Faudra-t’il d’urgence réunir des conférences intergouvernementales pour gérer les effets de cette pollution numérique ?
Nos sens ne sont pas une plaine de jeu de libre échange d’information de n’importe quelle qualité et en n’importe quelle quantité. Nos sens sont comme notre Terre, on y récolte ce qu’on y sème. Nos sens sont à respecter et à protéger.
L’information est décidément à gouverner !